Hmmm.. Je me frottai doucement la joue. Elle avait du caractère. J'aimais bien. M'enfin, elle pouvait dire et penser ce qu'elle voulait. N'empêche que je lui avais dit la vérité. Bon pas, en entier, mais j'avais promis de ne pas parler de la fréquentation de Jess et j'allais tenir parole. Je croisai mes bras à mon tour, la dévisageant.
- UN. Je ne fais jamais de pari avec mes conquête d'un soir. DEUX. Je ne promets jamais de sortie à ces conquêtes. TROIS. Jess est comme ma petite soeur que tu le veule ou non. QUATRE... tu veux venir chez moi pour la rencontrer peut-être ? Elle te confirmerais tout ce que je te dis. Et pendant qu'on y est... aucune de mes conquête n'a jamais foutu les pieds chez moi. Et je suis en train de t'inviter.
Oui, j'avais un peu lever le ton, mais oh, elle venait de me gifler, non ? Je me calmai un peu, décroisant mes bras et je soupirai.
- Et je croyais que tu en avais envie aussi...
Je souris, légèrement amusé par la situation.
- Et qui a parler d'un seul soir, princesse ?
Je m'approchai à nouveau, prenant doucement sa taille, la rapprochant à nouveau de moi et je chuchotai à son oreille.
- Si t'aime pas la foule et les papparazi, tu n'a même pas à t'en soucier... Personne n'est obliger de savoir ce que je fais et avec qui...
Je posai à nouveau mes lèvres contre les siennes, passant mes mains vers ces fesses et je souris en coin en la regardant, la gardant près de moi.
- Je suis pas aussi pire que ce que tu essaie de te faire croire... tu sais ?
Son ton ne m'impressionnais guère. Comme s'il allait me convaincre. Je ne suis pas lui, il n'est pas moi. Ce qu'il dégageait était de la pure testostérone et une forte envie de baiser. Voilà tout et j'étais sa cible du soir. Ça n'allait pas se passer comme ça.
< Tu dégages cette impression mec, c'est tout et non, je n'en ai pas envie. Ça ne veut pas dire que je veux baiser quand je flirt. Excuse moi si rien que ça t'excites mon joli. >
Je soupirais. Il me déplaisait de plus en plus ce soi disant drummer dans un groupe. Les filles de nos jours me désespèrent.
< Pas qu'un seul soir ? Si c'est le cas, tu viens avec moi à l'hosto et tu passes des tests de dépistages de maladies. Ce n'est pas les paparazzis qui m'inquiètent, mais ce qui se trimbale sur ta queue. >
Je croisais mes bras contre ma poitrine. Même avec un condom, je n'avais même pas envie qu'il me pénètre. On ne sait jamais. Le voilà qu'il chargeait à nouveau. Cette fois, il me gardait proche de lui et je le regardais droit dans les yeux.
< Ouais bah change d'attitude et on verra bien si ma façon de te percevoir changeras. Et... Tu sais que je peux facilement te poursuivre pour harcèlement sexuel ? >
Je le repoussais doucement avant de lui retirer ses mains sur mes hanches.
Aller à l'Hosto passer un test de dépistage hein ? Elle était sérieuse là ? J'haussai doucement les épaules. Je savais déjà que j'étais clean, j'en passais toujours des tests, même si je me protégeait tout le temps, contrairement à ce qu'Elle semblait croire. Bon, c'est faux, je ne m'étais pas protégé avec Jessie. Mais elle aussi passais des test à tous les mois, donc je la savais clean aussi. Donc ça allait. Je tournai les talons, ramassa ma pile d'album déjà autographiés par tous les mebres du groupe et je pris la peine de lui tendre celui qu'elle avait refusé plus tôt.
- Si c'est à l'hosto que tu veux passer la soirée que je te dois, alors soit. J'irai passer ces tests pour toi, si ça peut te faire plaisir, et surtout te rassurer...
Je lui souris avant d'hausser les épaules.
- J'dois seulement aller remettre à aux gars de l'organisation, il veut les vendre.. mais je t'en ai garder un pour toi et un pour Phoebe... cadeau.
J'ouvris la porte de la loge pour la laisser sortir, lui faisant un signe de tête.
- Et si t'as toujours pas compris, je te considère pas comme un coup d'un soir. Alors ramène ton joli petit cul qu'on aille à l'hosto te prouver que je suis plus clean que tu ne le crois ma jolie...
Elle voulait m'impressionner avec ces mises en garde à la con et ces ultimatum, mais j'en avais rien à foutre. Pour une raison totalement absurde et que j'ignorais, elle me faisait penser à Jess et ça me plaisait bien. J'aimais un peu trop les défi et les filles qui n'était pas comme les autres, c'est-à-dire à mes pieds et trop faciles. Si elle croyais me connaitre, elle se trompait. Les images de moi devant les médias n'étaient en rien qui j'étais et j'allais le lui prouver.
Voilà, il s'est calmé. On ne rigolait pas avec les Mendez. Non mais oh, comme si on était des objets. Encore pire, des vides couilles. Je ne savais même pas où ça allait mener cette histoire, mais je ne me faisais aucune scène, ni espérait quoique ce soit venant de lui. Sauf peut-être passer ces tests de dépistage si vraiment il voulait baiser ce soir. D'ailleurs, celui-ci ne refusa pas. Eh bah ? Il était si sûr de lui ?
< T,es plutôt facile à convaincre. >
S'il croyait que j'allais abandonner l'idée d'aller faire ce dépistage en employant ce mots, il se trompait fortement. On allait passer ces tests, croyez-moi. Et voilà encore les beau mots. Je n'étais pas un coup d'un soir, hein ?
< M'ouais. Bien sûr. Ta passer le mot à combien de filles ? >
Je souriais en coin avant de ranger les deux albums dans mon sac à main et sortit de la loge, tournant les talons pour lui faire face en étouffant un rire, levant mes mains comme pour dire "stop".
< Tu sais quoi ? Tu ne me doit rien, je ne te dois rien. On ne se connait pas. Paye moi cette simple soirée et on en parle plus. >
Finalement, elle la voulait cette soirée. Je souris en coin. Je m'en doutais bien. Je ne lui répondis même pas. Je ne fis que lui prendre le bras doucement, la tirer à moi et plongea mon regard dans le sien avant de la prendre à la taille, la faisant marcher à mes côtés. On alla porter les albums et toujours sans lui adresser un mot de plus, je l'entrainai dans l'université, entra dans l'ascenseur et je la plaquai doucement, mais la tenant fermement par les épaules, contre le mur froid de celui-ci, au moment où les portes se fermaient.
- Si je te paye cette simple soirée, comme tu le dis.. tu vivra l'Expérience de ta vie. tu verra les étoiles dans tes yeux et tu grimpera au 7e ciel... mais tu n'y aura droit qu'une seule fois...
Je lui relâchai les épaules, la foudroyant du regard.
- Mais tu as raison... j'te connais pas.. tu me connais pas. Et pourtant... j'suis prêt à passer ce test à la con pour te prouver ma bonne volonté.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Je retombai dans un mutisme, passant ma main à sa taille, la serrant contre moi et je la dirigeai à mon auto. Je lui ouvris la portière passager, la fis asseoir et je refermai la porte avant de venir m'installer derrière le volant.
- J'te paye la soirée, alors tu m'écoutes.
Je me penchai, ouvris le coffre à gants et en sortis un bandeau. Je lui passai et lui dis d'un ton sec et autoritaire.
- Mets-le sur tes yeux.
Je souris en coin en la regardant du coin de l'oeil, mettant la voiture en marche.
- Si tu ne le fais pas toi-même, c'est moi qui le fera... t'as 10 secondes...
J'haussais un sourcil. Oh ? Il croyait que je disais soirée en parlant de baise quoi ? Non mais je m'attendais à un restaurant ou un truc du genre, pas à ça. Qu'il est con, sérieusement. Malheureusement, je ne pus placer de mot, nou retrouvant au grand public. Je m'amusais à voir tous les regards jaloux, évitant de lui faire l'une de ces scènes devant tout le monde. L'envie était là, mais je me retenais, sortant plutôt mon portable pour envoyer un message à Phoebe pour lui dire que je quittais le Riff-Off avec Edward, lui disant rapidement que j'allais tout lui raconter plus tard.
J'embarquais dans sa voiture, ne disant rien avant de recevoir un ordre de sa part. Un bandeau ? Je le regardais, le dévisageant.
< Me forcer à entrer dans ta voiture, ok, mais de me mettre un bandeau, non. Et puis, je n'en ai pas besoin si on va à l'hosto. >
J'étirais l'élastique du bandeau et le lança sur le drummer. Là, je ne rigolais plus. Je me positionnais face à lui, n'étant pas encore attaché. Je le regardais sérieusement, pas du tout amusé par son jeu de Fifthy Shades Of Grey.
< Moi quand tu m'as dit que tu me payais une soirée, c'est me sortir au restaurant, pas baiser toute la nuit. J'suis pas un vide couille, sort toi ça de la tête. >
Je la foudroyai du regard avant de passer la ceinture à sa taille, l'attachant et je me mis à rouler. Je m'arrêtai net à un coin de rue, prenant le bandeau et sans un mot, je le passai à ses yeux, retirant la ceinture que javais a la taille, je lui ligotai les mains et je soupirai. Elle le faisais expres ou quoi ? Elle était pire que Jessie putain. joue le jeu et ferme-là. J'avais vraiment l'impression de gérer Jess en ce moment.
- Je t'ai dis qu'aucune de mes conquêtes n'était jamais venu chez moi. Je dois aller récupérer du linge si on doit passer la nuit à l'hosto. Et comme, tu crois que je te considère comme les autres, t'as pas le droit de savoir où je reste. Voila.
Je tournai le coin de la rue, zigzaguant entre les rues et lui faisant totalement perdre ces repères avant de me diriger vers le loft. Je me garai. Je me tournai vers elle.
- Je t'ai jamais traiter de vide-couille, alors enlève-toi ça de la tête. Garde le bandeau. Je reviens dans deux minutes.
Je sortis de la voiture, verrouillant les portes et je me dirigeai dans le loft. Je vis Jessie endormie sur le canapé, deux bouteille de vin vide au sol et plusieurs botch de joint dans le cendrier. La pauvre. Je ne fis qu'aller récupérer chandail, boxer, pantalons. Je pris un pyjama à Jess également, pour Adrianna, avant de retourner à la voiture. Je déverouillai les porte, remis le moteur en marche, sans le moindre mot, refis quelque zigzague dans la ville avant de m'Arrêter sur le bord d'un parc. Je détachai ces poignets et lui retirai le bandeau.
- Je t'ai même pris un pyjama pour toi, si jamais tu veux te changer...
Je la regardai et je pointai l'hopital l'autre côté du parc.
- Tu veux aller te promener un peu au parc avant d'y aller, où on va direct à l'hosto ?
Je souris en coin en la regardant du coin de l'oeil.
Il m'apportait chez lui ? Pourquoi ? Il allait vraiment chercher ds vêtements pour passer la soirée à l'hôpital ? Bon, il n'était peut-être pas con. Plutôt étrange et je le soupçonnais toujours. Là, j'avais peur lorsqu'il m'attacha les mains et posa le bandeau sur mes yeux. J'avais embarqué dans quoi moi ?
< Honnêtement, je m'en fou où tu restes. J'suis pas une fan. >
Je soupirais lorsqu'il reprit route, mon coeur battant de nervosité. Nah mais si c'était vraiment le cas, qu'il ne voulait pas que je saches où il habitait, il pouvait me faire confiance et me retirer ce bandeau.
Sentant la voiture s'arrêter, je l'entendais me dire que je n'etais pas un vide couille à ses yeux. Bien sûr. On ne se connaissait pas. Pourquoi serais-je différente de ses autres plan cul ? Je soupirais, gardant sagement le bandeau, posant ma tête contre le dossier de la voiture.
Finalement, il revenait dans la voiture. Je ne bougeais pas, ayant l'air presque morte. Un pyjama ? Je me redressais un peu sur le siège.
< Ta colloque est au courant j'espère ? >
Je sentais la voiture redémarrer. On allait je ne sais où. Il finit par enfin me retirer le bandeau et les liens à mes poignets. Je m'étirais en me frottant le cou, regardant le parc.
< Pourquoi pas. >
Je descendis de la voiture, regardant autour avant de loger mes mains dans mes poches de ma robe de soirée.
< Dit moi honnetement à quoi tu t'attends de moi. >
Si ma coloc le savais ? Qu'est-ce qu'on en avait a faire. Je ne pris même pas la peine de répondre. Je la suivis hors de la voiture, sortant une veste qui trainait sur le banc arrière et je posai ma veste sur ces épaules pour la garder au chaud avant de sourire en coin.
- Contrairement à ce que les médias racontent et ce que les gens sont donc porté à croire... Je n'ai jamais d'attentes. J'ai juste envie de passer une soirée en bonne compagnie et je te trouve de bonne compagnie...
Je marchai près d'elle. Les papparazzis étaient loin maintenant. Je la regardai du coin de l'oeil. Je n'avais plus besoin de jouer mon rôle de macho finit. Je mis mes mains dans mes poches, levant les yeux au ciel. On voyait le ciel se colorer au passage des lumière qui était toujours en action à l'université. Je regardai l'autre côté du parc avant de la regarder du coin de l'oeil. Je sortis l'une de mes mains de mes poche, approchant ma main de sa taille.
- Je peux ?
Je ne la touchai pas pour l'instant, attendant sa permission. Tout comme je le faisait toujours pour Jessie. J'étais un macho crétin, c'est vrai, mais seulement devant les caméras. seulement parce que c'est ce que les potins aimait raconter. Et que j'aimais envenimer les potins.
< Juste envie de t'amuser, hm. Un coureur de jupons entre autre. >
Je le regardais avant de regarder au loin, marchant lentement en regardant autour. Personne. Pas même un seul paparazzi. Je soupirais longuement, profitant de l'air avant de le voir approcher sa main. Je fus surprise par sa demande. J'haussais un sourcil. Il se foutait de moi là ?
< Ta passé ta soirée à me prendre la taille et c'est là que tu demandes ? >
Je fronçais mes sourcils avant de secouer ma tête à sa demande.
< Ta assé profiter tout a l'heure. Alors non. >
Je pris sa veste qu'il avait installé sur mes épaules et me stoppa net devant lui, le regardant sérieusement.
< Honnêtement je m'en fou. On à qu'à baiser et en finir là. Je n'ai pas envie de continuer à ce petit jeu de "ça va, j'suis un gentil mec" alors que tu vas sûrement dégager à la première heure le lendemain. >
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Adrianna Mendez